Montage de projets complexes, partenariats multiples, exigences des financeurs, enjeux de propriété intellectuelle, reporting toujours plus poussé… La valorisation de la recherche s’accompagne aujourd’hui d’une vraie complexité. Et face à cette réalité, s’appuyer sur des outils robustes et bien pensés devient indispensable.
Dans ce contexte, le CRM (Customer Relationship Management) a bien plus à offrir qu’on ne pourrait le croire. Loin d’être réservé au monde commercial, il se révèle être un allié précieux pour structurer les projets scientifiques, fluidifier les échanges, et piloter efficacement les activités de recherche.
Laboratoires, services de valorisation, directions de la recherche, incubateurs : chacun peut y trouver un vrai levier pour gagner en clarté et en efficacité grâce à un logiciel de valorisation scientifique adapté.
Les vrais défis de la valorisation de la recherche
Une coordination souvent difficile entre acteurs multiples
Dans un projet de recherche, les profils sont nombreux : chercheurs, ingénieurs, gestionnaires, juristes, partenaires privés, financeurs publics… Tout ce petit monde doit coopérer, souvent sur plusieurs années. Mais sans outil de gestion de la recherche structurant, les échanges s’éparpillent. Et très vite, les validations prennent du retard, les informations se perdent, et les décisions se font attendre.
Des données éparpillées, difficiles à retrouver
Les éléments essentiels d’un projet — publications, contrats, échéances, partenaires, financements — sont bien souvent disséminés : un peu dans des fichiers Excel, un peu dans des mails, un peu dans des outils métiers… Résultat ? Du temps perdu, des erreurs, et une visibilité très partielle sur l’état réel des projets. Une base de données de projets de recherche centralisée devient alors indispensable.
Des processus lourds et chronophages
Monter un dossier de financement, relancer un partenaire, préparer un comité de pilotage… Ces tâches sont indispensables, mais elles restent largement manuelles et répétitives. Elles prennent du temps, mobilisent beaucoup d’énergie, et laissent peu de place à l’analyse ou au conseil stratégique.
Une gestion délicate des partenariats et de la PI
Dans un projet, il ne s’agit pas seulement de mener la recherche : il faut aussi suivre les échanges avec les entreprises, encadrer la propriété intellectuelle, tracer les conventions, piloter les transferts de technologie… Autant de dimensions sensibles qui nécessitent des outils fiables comme un CRM pour la gestion de la propriété intellectuelle dans la recherche.
Un reporting nécessaire, mais souvent laborieux
Combien de projets financés ? Quel taux de succès sur les appels ? Quel impact mesurable ? Ces indicateurs sont incontournables. Mais sans outil unifié, les extractions deviennent longues, fastidieuses, et rarement à jour.
Comment le CRM transforme la gestion des projets de recherche
Un bon CRM pour la recherche, pensé pour les environnements scientifiques, ne se contente pas de gérer des contacts. Il devient un vrai tableau de bord de la valorisation.
Tout regrouper, enfin, au même endroit
Partenaires, publications, financements, livrables, brevets, échéances clés… Tout est centralisé dans une seule interface. Fini les allers-retours entre fichiers ou outils disparates. On gagne du temps, et surtout : tout le monde travaille sur la même base d’information. Cette centralisation facilite le pilotage de projets scientifiques au quotidien.
Fluidifier les échanges au quotidien
Grâce aux workflows personnalisés, les échanges entre chercheurs, gestionnaires, services juridiques ou RH sont beaucoup plus fluides. Chacun sait où en est le projet, qui doit valider quoi, et quand. Le tout, porté par des vues collaboratives claires et des alertes automatiques, rendant la gestion collaborative des projets de R&D plus efficace.
Ne plus rien perdre des interactions
Avec un CRM, chaque interaction est tracée : appels, réunions, échanges de mails, engagements… Cette mémoire partagée est précieuse pour garder le fil, même lorsque les équipes changent ou que les projets durent plusieurs années. La gestion des partenariats académiques et industriels s’en trouve, notamment, considérablement simplifiée.
Suivre les projets avec les bons indicateurs
Échéances à venir, taux de succès, avancement des livrables, valorisation des résultats… Grâce à des tableaux de bord sur-mesure, le CRM offre une vue claire sur l’ensemble des projets. De quoi alimenter le pilotage de projets scientifiques sans y passer des heures.
Automatiser ce qui peut l’être
Certaines tâches reviennent sans cesse : relances, échéances, validations, comptes-rendus… Grâce au CRM, on peut automatiser ces actions répétitives. Résultat : plus de réactivité, moins d’erreurs, et du temps dégagé pour se concentrer sur l’essentiel.
Intégrer un CRM dans un environnement de recherche : les clés pour réussir
- Associer les bons profils dès le départ : Chercheurs, gestionnaires, valorisateurs, juristes : ce sont eux qui utiliseront la solution CRM pour l’ESR au quotidien. Les impliquer dès la phase de cadrage, c’est s’assurer que l’outil réponde vraiment à leurs besoins concrets.
- Miser sur une solution modulaire et interopérable : Le CRM pour la valorisation de la recherche doit pouvoir s’adapter aux spécificités du secteur : financements publics, enjeux juridiques, partenariats académiques ou industriels. Et surtout, il doit pouvoir dialoguer avec les outils déjà en place (bases internes, bibliothèques, SIG…).
- Ne pas négliger l’accompagnement au changement : Un bon outil ne suffit pas : il faut aussi bien l’implémenter. Cela passe par des formations ciblées, un support réactif, des démonstrations concrètes des bénéfices… Plus les équipes sont accompagnées, plus elles adoptent l’outil.
- Valoriser les données déjà existantes : Pas question de repartir de zéro. Le CRM doit pouvoir intégrer les fichiers, bases ou outils déjà utilisés. Cette reprise de données est souvent la clé d’une mise en route rapide et sans friction.
Adoptez un CRM et valorisez vos projets de recherche
La valorisation de la recherche demande aujourd’hui des outils agiles, capables d’accompagner la complexité croissante des projets. Un CRM bien choisi permet non seulement de structurer l’information, mais aussi de fluidifier les échanges, de sécuriser les processus, et de piloter les projets en toute confiance. Cette digitalisation de la valorisation de la recherche représente un investissement stratégique pour maximiser l’impact et la visibilité des travaux scientifiques.
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